Les premiers signes de la dépression
Trois mois de chômage et voilà les premiers signes qui ne trompent pas :
- Ta couette est devenue ton refuge et c’est un exploit de te faire sortir de ton lit. Tu te dis « A quoi, bon, il ne va quand même rien m’arriver de bien aujourd’hui. ».
- Tu as peur de sortir de chez toi parce que tu as perdu ta confiance en toi en chemin et peur du regard des autres.
- Mais d’un autre côté, tu te dis aussi, que tout le monde s’en fiche de toi. Tu ne vois presque jamais personne et tu t’enfermes dans ta solitude.
- Il y a des jours où tu manges tout ce qui te passe sous la main alors que tu n’as pas faim, d’autres où c’est le contraire. Tu penses au fait que ça coûte de l’argent et qu’il faut faire un maximum d’économie alors tu commences une grève de la faim, jusqu’à ce que tu craques.
- Tu deviens un adepte de la procrastination, « Ah oui, il me faut ces informations pour envoyer ce papier… Bah, je verrai ça plus tard. ».
- Tu ne fais plus attention à toi, tu ne te coiffes plus, tu ne fais plus d’effort vestimentaire, etc…
STOP ! Ressaisis-toi !
La couette c’est agréable mais en hiver, quand tu es malade, ce n’est pas ton habitat naturel et tu n’es pas un ours donc tu n’hibernes pas. De plus, il y a un grand soleil dehors qui n’attend que toi.
Pourquoi je sortirais ? En premier lieu, faire les choses que tu as à faire, tes papiers et surtout harceler les agences intérimaires ! Car en effet, les gens qui marchent dans la rue se fichent bel et bien de toi, ne t’inquiète pas, ils sont plongés dans leur pensées tout comme toi. Et au pire, si tu as quand même du mal, attrape ta paire d’écouteurs pour être accompagné de ta musique préférée.
Vois du monde ! C’est facile à dire… je n’ai pas d’amis. Cela est faux, tu en as forcément un, c’est juste que tu n’es pas au courant qu’il est ton ami (et un chien, ça ne compte pas dans cette histoire !). Ils sont tous occupés en journée alors adapte-toi à leurs horaires, de toute façon tu n'as rien à faire, si ?
Au niveau du frigo… Là, c’est plus complexe, parles-en avec lui ! Sait-on jamais, qu’il déciderait de répondre.
Coiffe-toi, maquille-toi si tu le veux, fais-toi beau/belle, ne te laisse pas aller comme un flan !
La meilleure solution, en tout cas, pour moi : c’est de se faire un planning et surtout de remplir ce planning au maximum. Retrouver des horaires de vie décents est primordial, la grasse matinée, on se la réserve pour le dimanche matin.
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